C’est près de cette fontaine, restaurée en 2004, que Saint Pèlerin, évêque d’Auxerre, pourchassé par les soldats romains, se réfugia dans un arbre creux. Depuis, le 16 mai, jour de la saint-Pèlerin, au petit matin, le serpent au collier de perles qui en s’enroulant autour de l’arbre révéla l’endroit de la cache, apparaît, soi-disant dans la fontaine. Mais « gare »… celui qui irait le voir serait frappé du pire malheur. Un trou de verdure enchanteur où chantent les légendes du serpent. |
Dédiée à Saint Pèlerin, l’église de Bouhy a été, selon la tradition locale, bâtie à l’endroit où fut décapité saint Pèlerin. Elle fut construite au XVIe siècle à la place d’une église romane dont subsistent quelques vestiges.
La récente restauration intérieure, redonne à l’édifice un nouvel écrin pour les nombreuses bannières de procession classées.
Inscrite en 1926 sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, elle a été restaurée en 1997-1998 (uniquement la partie extérieure).
Dédiée à Saint Pèlerin, l'église de Bouhy a été, selon la tradition locale, bâtie à l'endroit où fut décapité Saint Pèlerin. Elle fut construite au XVIe siècle à la place d'une église romane dont subsistent quelques vestiges (XIIe s.). sur le plan architectural, elle se caractérise par une nef de quatre travées, un transept carré, un choeur barlong, une abside à pans coupés, des voûtes d'ogive, des contreforts saillants à retraites. La porte latérale est de style Renaissance, la chapelle des fonts baptismaux du milieu du XVIIIe siècle, son portail gothique. Démoli en 1793, le clocher fut reconstruit en 1855. Au XVII° siècle, il contenait trois cloches qui furent fondues sous la Révolution. Une cloche de 1070 kilos fut installée en 1926 par Mgr Pierre Chatelus qui vint la bénir le 5 septembre. Elle porte cette inscription : "l'an de grâce de N. S. 1926, j'ai été fondue par crédit communal et par souscription paroissiale. J'ai été bénite par Sa Grandeur Mgr Chatelus, évêque de Nevers. J'ai pour parrain M. Ernest Bergery, maire de Bouhy, et pour marraine Anna Grandjean, son épouse. Je m'appelle Marie-Bernadette-Ernestine-Anna. MM. P. Chamouard, curé ; A. Dumont, C. Bonnard, C. Chabin, E. Bonnard, M. Bert, conseillers paroissiaux ; M. Bonnard, sonneur; L. Grégoire, chantre ".
Réfection de l'église Au terme d'un long cheminement, ponctué d'études, de recherches de financement et de procédures administratives, les travaux de réaménagement intérieur de l'église – projetés depuis plusieurs années - sont bientôt terminés. Ils concernent la maçonnerie et pierres de taille, la menuiserie et ferronnerie, restauration des peintures murales, l'électricité et le chauffage et pour finir les vitraux et la serrurerie. |
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Située à deux kilomètres du bourg, dans un charmant décor champêtre, elle attire de nombreux fidèles lors de la fête de sa sainte patronne le dernier week-end de juillet.
Isolée dans un charmant décor champêtre à deux kilomètres du bourg, près du hameau de Cosme, la chapelle Sainte-Anne ne présente pas d'intérêt architectural ou artistique majeur.
C'est à sa simplicité agreste en parfaite harmonie avec son cadre bucolique qu'elle doit son ineffable dimension émotionnelle et spirituelle.
La date de sa construction reste incertaine, mais on a la certitude qu'elle fut restaurée au XVIIe siècle.
Elle attire de nombreux fidèles lors de la fête de sa sainte Patronne, le 26 juillet.
Lorsque le temps est favorable, la messe est célébrée en plein air et la fête profane qui la suit a de tous temps été l'une des plus appréciées dans la région.
Témoignage de la foi chrétienne, on en dénombre pas moins d’une trentaine, sur le territoire de la paroisse. Elles étaient décorées à l’occasion de certaines fêtes. Une omniprésence qui atteste d'une ferveur séculaire Certaines remontent à plusieurs siècles, ainsi la croix en pierre au pied du château d'eau portant la date de 1699. Toutefois, la plupart sont relativement récentes, de la seconde moitié du XIXe siècle notamment, dressées en place de plus anciennes, délabrées par les intempéries ou volontairement détruites sous la Révolution. |
Son calvaireErigé en 1932, en remplacement d’une statue de la vierge datant de 1912, il a été rénové en 2003. De sa plate-forme, on peut admirer l’étendu du paysage. Un calvaire monumental offrant un extraordinaire point de vue panoramique. |
Son moulin à ventAcquis par la commune en 2001, le Moulin Blot, en déshérence depuis plus d’un siècle et réduit à une simple tour cylindrique a bénéficié en 2006 d’une complète restauration. Doté de ses ailes, de sa toiture pivotante en bois et de son mécanisme, l’édifice a aujourd’hui, retrouvé son allure d’antan. L’association des Amis du Moulin le fait vivre, en l’ouvrant de Mai à septembre au public et le fête tous les ans aux journées du patrimoine, en juin. |
Point culminant de la Puisaye, elles sont cinq à se dresser, les ailes déployées, signalant de loin, « si besoin en était », le beau village BOUHY.
Le bourg, silencieux et tranquille, jouit encore de la présence de commerces de proximités, d’une agence postale communale et d’artisans locaux.
L’économie est essentiellement agricole : polyculture, élevage traditionnel ou d’autres plus spécialisés.